la relation d'amour entre julien et Mme de Renal

10-03-2006 à 00:01:42
aidez moi a faire un exposé de la relation d'amour entre julien et Mme de Renal
  • Liens sponsorisés



10-03-2006 à 00:01:42
bonjour je suis salah eddinej'ai trouvez qqe chose pour vous:
Introduction :

A part quelques objets de couleur très particulière (la boîte rose, cadeau de Maheu à la Maheude, objet précieux par sa valeur sentimentale), les deux couleurs dominantes dans le roman sont le rouge et le noir. Ces deux couleurs ont déjà fondé un système romanesque, celui de Stendhal (1830 le Rouge et le noir), Zola va les réutiliser dans Germinal en leur donnant des valeurs nouvelles. Ainsi, pour mieux marquer l'emprise de ces deux couleurs dans son roman, Zola les associe lorsqu'il s'agit d'évoquer le paysage qui sert de cadre à la narration : "La route déroulait ses deux lieux de pavé, qui filaient droit comme un ruban trempé de cambouis, entre les terres rougeâtres"II, 2), "Et ce village, bâti d'un coup au milieu du vaste plateau, bordé de ses routes noires comme d'un liseré de deuil, n'avait d'autre gaieté que les bandes régulières de ses tuiles rouges, sans cesse lavées par les averses." (II, 3).
Après l'émeute des ouvriers, le paysage se teinte encore de ces couleurs tragiques : "La plaine se noyait sous l'épaisse nuit, il n'y avait plus que les hauts fourneaux et les fours à coke incendiés au fond du ciel tragique." (V, 6).
Nous analysons d'abord les différentes valeurs que prend la couleur noire, avant d'examiner celle du rouge.

I.- Le noir

Le noir peut d'abord être celui de la nuit, "la nuit sans étoiles, d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre."I, 1) dans laquelle marche Lantier au début du roman. Le noir représente alors l'errance, et se trouve associé aux thèmes de la faim, du froid et de la souffrance. Le noir, c'est l'absence d'espoir, l'absence de toute clarté, c'est la nuit de l'exploitation des travailleurs : "Aucune aube ne blanchissait dans le ciel mort, les hauts fourneaux seuls flambaient, ainsi que les fours à coke ensanglantant les ténèbres, sans en éclairer l'inconnu." (II, 1).
La nuit peut aussi favoriser les accouplements clandestins des mineurs, signe évident pour Zola d'un retour à l'animalité. (Au contraire, la nuit de la réunion clandestine, elle, sera blanchie par la lune et dominée par la clarté. V, 7).
Toujours au début du roman, c'est le Voreux qui est associé à la couleur noire. Zola souligne ainsi son aspect sinistre de bête noire, inquiétante, dangereuse (I, 1).
Le noir, c'est évidemment le couleur du charbon, l'élément qui envahit le paysage (poussière noire et boue noire). Le paysage se trouve sali par le charbon qui s'infiltre partout (II,2, par exemple). Le charbon tend à tout recouvrir : I, 6 : "Autour des bâtiments, le carreau s'étendait, et il ne se l'imaginait pas si large, chargé en un lac d'encre par les vagues montantes du stock de charbon." La Maheude, lorsqu'elle va quémander du pain chez les Grégoire, va s'engluer dans "la boue noire et collante" ( I, 2), symbole de sa misère et de sa détresse.
Le charbon est aussi ce qui attaque les corps des mineurs : il les enveloppe (I, 4), il marque leur peau d'une marque indélébile (II, 4 : le corps de Maheu), il contribue à transformer les corps des mineurs en les déshumanisent, ainsi la herscheuse "pareille à une maigre fourmi noire en lutte contre un fardeau trop lourd." (I, 5), les mineurs devenant des taupes galopant au fond des galeries (III, 5).